C’est le carton surprise du moment qui redonne le sourire aux exploitants de salles ! En effet, jusque là, la fréquentation était bien moribonde depuis le début de l’année…
Or, Un p’tit truc en plus vient de faire une entrée fracassante au box office (plus de 2 millions de spectateurs en seulement deux semaines d’exploitation !)
C’est phénoménal !
Il était donc essentiel que votre serviteur se penche sur ce premier film de l’acteur humoriste Artus, en tant que réalisateur, qui n’a pas fini d’affoler les compteurs, pour le meilleur !
C’était d’autant plus important que les abonnés ont également souhaité, à une écrasante majorité, un retour sur ce film désormais événement ! (Merci aux votants et votantes ! Suivez-moi sur Instagram et Facebook !).
Alors, montons vite dans le bus avec toute la bande ! Qu’est-ce qu’on dit au chauffeur ? 😅
C’est parti pour une p’tite critique !
D’entrée de jeu, Artus met en avant le vivre ensemble dès le générique d’ouverture, en mêlant joliment les noms et prénoms des acteurs et actrices.
L’histoire est certes sans grande surprise mais elle est bien pensée. On joue sur le « choc des cultures » entre deux mondes (valides/handicapés) qui se croisent mais ne se côtoient pas toujours.
On se découvre avec méfiance d’abord, avant de finalement comprendre que les différences ne font aucune différence, justement. Cela paraît évident, mais cela fait du bien de le rappeler.
Qu’en est-il de l’histoire ?
Un père (Clovis Cornillac) et son fils braquent une bijouterie et se réfugient dans un bus de vacanciers handicapés pour échapper à la police…
La très bonne idée du scénario est de faire en sorte que Sylvain (Artus) se fasse « griller » très vite par les vacanciers, ce qui crée immédiatement de la complicité, une connivence, entre eux.
La réalisation très lumineuse (nombreux plans ensoleillés, lumières chaudes en intérieur) accompagne, au mieux, la folle énergie de ces comédiens et comédiennes très attachants.
On sent que le tournage s’est déroulé dans une merveilleuse ambiance ! On le ressent dans plusieurs séquences et on rit franchement avec eux à plusieurs moments !
Tant et si bien que l’on pardonne les petites facilités scénaristiques.
On regrette quand même un peu que, dans son premier tiers, le récit manque de liant et donne le sentiment d’assister à une succession de sketchs (certes amusants), plus qu’à un film de bande…
On aurait aussi aimé une réalisation un peu plus audacieuse, elle manque un peu d’ambition, hormis sur ce très joli travelling en plongée dans le dortoir. Il ne faut pas oublier que c’est un premier film !
Force est de constater surtout que la joie de vivre et l’humour de l’ensemble ont tôt fait de balayer ces petits bémols de cinéphile grincheux !
La Pellicule Bordelaise 
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