Nationalité : Américaine
Avec Emily Browning, Abbie Cornish, Vanessa Hudgens
Genre : Fantastique
Sortie le 30 mars 2011
L’histoire : Dans les années 1950, un homme accuse sa belle fille d’avoir assassinée sa petite sœur. Elle est alors arrêtée par la police puis internée dans un asile psychiatrique. Son beau-père, qui n’est autre que le véritable meurtrier de la fillette, trouve un accord financier avec l’infirmier responsable de l’établissement pour s’assurer que sa belle-fille ne puisse jamais sortir et surtout, qu’elle subisse une lobotomisation pour l’empêcher d’apporter à la police le témoignage qui priverait son beau-père de tout droit sur l’héritage… En apprenant cela, la jeune fille prend alors le nom de Babydoll et décide de s’évader.
La réussite de ce projet passe par la recherche de cinq objets parmi lesquels le plan de l’asile, un couteau ou encore une clé. Elle est aidée dans sa quête par Sweet Pea et sa sœur Rocket ainsi que par Blondie et Amber…
La critique : Que dire de ce long-métrage ?… Malheureusement, pas grand-chose… Pourtant la trame de fond aurait pu présager un bon petit film du dimanche. Prenant pour cadre une sorte d’établissement privé psychiatrique pour jeunes filles maltraitées et rebelles, le film met en scène une héroïne au destin brisé (premier cliché) qui tente d’échapper à un père adoptif pervers et violent (deuxième cliché !). Dans un scénario à la pauvreté absolue, « Babydoll » (le choix du nom vous laisse imaginer le niveau…), pour mener à bien ses missions, va partir dans un délire imaginaire peuplé de tableaux surréalistes totalement dépourvus de sens et frisant le ridicule (le monde des samourais géants ou encore un monde avec château et dragon dans un Moyen-Age modernisé…).
En résumé, le jeu d’acteurs est proche de zéro, les effets spéciaux et la musique sont à peu près réussis mais le public visé correspond soit à des jeunes adolescentes à tendance gothique fans de mangas, soit à des geeks libidineux en mal de jolies filles… Zack Snyder livre ici un film que je ne recommande à personne.
Surprenant pour celui qui nous avait offert avec talent le très réussi Watchmen…
La note d’Etats Critiques : 1,5/10
Par D.Daniloff