« La conquête » de Xavier Durringer

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Avec Denis Podalydès, Bernard le Coq, Florence Pernel
Genre : Biographie, comédie dramatique

Sortie le 18 mai 2011

L’histoire : L’itinéraire de Nicolas Sarkozy de sa nomination au poste de ministre de l’Intérieur en 2002, à sa victoire aux Présidentielles de 2007…

La critique : Ce film est probablement l’un des plus attendus de l’année, dans nos contrées du moins… On l’attend avec impatience mais aussi circonspection… En effet, le sujet est des plus délicats à traiter à un an de la grande échéance électorale de 2012, sans oublier qu’il s’agit là de la première fiction relatant une partie de la vie politique d’un président toujours en exercice… Alors ? La question est : va-t-on assister à un pamphlet virulent ou à une fiction plutôt favorable ?

Le film s’ouvre sur un Nicolas Sarkozy en peignoir le matin du 6 mai 2007. Il est désemparé et triture son alliance sans savoir quoi faire : Cécilia reste injoignable et semble l’avoir quitté pour de bon. Flashback : en 2002, il accède au poste de ministre de l’Intérieur et on découvre un grand communicant qui a parfaitement compris comment fonctionne la société médiatique dans laquelle nous vivons aujourd’hui.

Xavier Durringer saupoudre le tout d’une bonne dose de second degré, à l’aide de répliques qui deviendront sûrement cultes. Le rire permet de toucher tous les publics et de ménager les susceptibilités. On se délecte ainsi des faces à faces De Villepin-Sarkozy ou plutôt De Villepin, Chirac-Sarkozy.

Les acteurs sont magistraux, Denis Polydès en tête bien sûr, mais aussi Bernard Lecoq en Chirac rageur et finalement impuissant. Mention spéciale également à Hippolyte Girardot qui incarne un Claude Guéant discret mais déjà omniprésent dans le quotidien de Nicolas Sarkozy… Le film vaut également pour la prestation de Dominique Besnehard qui prête ses traits, non sans ironie, au futur conseiller Pierre Charron !

Enfin, la construction du récit sous forme de flashbacks et de retours au au présent ou, plus précisément en 2007, donne une intensité à l’intrigue qui tient le spectateur en haleine même si, globalement, la réalisation manque quand même de créativité…

La note d’Etats Critiques : 7/10

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