[Critique] « La guerre des boutons » de Yann Samuell

GB1

Avec Eric Elmosino, Mathilde Seigner, Alain Chabat
Genre : Comédie

Sortie le 14 septembre 2011

 

L’histoire : En 1960, dans le sud de la France, les enfants du village de Longeverne livrent une guerre sans merci aux autres garçons du village de Velrans…

La critique : Première des deux nouvelles adaptations du roman de Louis Pergaud qui sort une semaine seulement avant la seconde réalisée par Christophe Barratier… Comme quoi, le cinéma français est toujours capable d’originalité et d’audace : on ne vous propose pas un remake mais deux ! Inutile de disserter davantage sur le sujet, l’essentiel a été dit ou écrit dans la presse ces derniers temps même si le concept entendu ici ou là de « guerre des egos » paraît pour le moins excessif… C’est un autre débat.

Revenons-en au film de Christophe Barratier… De Yann Samuell, pardon ! Un adjectif vient à l’esprit pendant la projection : mignon. Le réalisateur prend plaisir à nous plonger dans l’univers des jeux d’enfants qui rivalisent d’ingéniosité pour se livrer batailles sur batailles ou encore s’exprimer dans un langage toujours plus fleuri qui nous fait sourire. On sent que les enfants se sont amusés pendant le tournage et c’est très agréable. Les adultes ne sont pas reste à l’image d’Eric Elmosino et d’Alain Chabat qui ne ratent pas une occasion de s’insulter ou de se bagarrer. Malheureusement, ces chamailleries enfantines finissent par lasser les adultes que nous sommes…

Heureusement, la violence dont les enfants font preuve entre eux avec en filigrane la guerre d’Algérie suscite la réflexion chez le spectateur le maintenant en éveil. La réalisation de Yann Samuell reste sans surprise avec néanmoins quelques séquences pénibles sous forme de gros plans successifs qui ne permettent pas toujours de profiter pleinement de l’action.

Côté distribution, le jeune Lebrac (Vincent Bres) est aussi charismatique que son prédécesseur du film d’Yves Robert, Eric Elmosino confirme le talent qu’on lui avait découvert après son interprétation éblouissante du Grand Serge. C’est bien le seul… Alain Chabat est inexistant et donne l’impression de passer par là juste pour dire bonjour, sans parler de sa coiffure légèrement anachronique… Le style rasé sur les côtés n’étant pas vraiment à la mode dans les années 60…

Fred Testot essaye d’être drôle en arbitre-prêtre, mais réussit juste à être ridicule… Mathilde Seigner enfin campe une mère courage qui tire la tronche pendant une heure quarante cinq… Juste horripilant.

En résumé, un film mignon à voir avec vos chérubins… Si vous en avez. Sinon, allez vous baladez.

La note d’Etats Critiques : 5/10

 

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