[Critique] « Le Pacte » de Roger Donaldson

Titre original : Seeking Justice
Nationalité : Américaine
Avec Nicolas Cage, Guy Pearce, January Jones
Genre : Thriller

Sortie le 4 janvier 2012

L’histoire : Will Gerard est un professeur de lettres sans histoire dans un lycée de la Nouvelle-Orléans.

Tout bascule un soir lorsque sa femme, violoncelliste de son état, subit une terrible agression en sortant de ses répétitions.

À l’hôpital, un certain Simon entre en contact avec Will et lui propose d’agir pour rendre justice à sa femme grâce à l’organisation secrète à laquelle il appartient en échange d’un petit service ultérieur…

Désemparé, Will Gerrard refuse dans un premier temps mais finit par céder et bientôt, le violeur de sa femme est assassiné…

Les jours, les semaines, les mois passent et le couple se reconstruit lentement, Will en a presque oublié le mystérieux Simon mais l’heure du renvoi d’ascenseur a sonné… Will comprend alors qu’il va devoir tuer un homme…

La critique : Une question taraude le spectateur cinéphile au moment d’aller voir « Le Pacte » : ce film redore-t-il la filmographie de Nicolas Cage bien écornée après les navrants Le Dernier des Templiers ou encore l’Apprenti Sorcier ?

Cela commence mal : dès les premières images on constate en effet que Nicolas Cage est toujours aussi mal coiffé…

L’intrigue du film reprend le thème de la terrible organisation secrète qui tire les ficelles dans l’ombre…

C’est plutôt réussi, on se laisse porter et on finit par partager l’angoisse et la paranoïa du pauvre professeur de lettres Will Gerrard, la qualité du jeu de Nicolas Cage y contribue beaucoup.

Heureusement car le long-métrage pêche un peu dans la construction. Il y a de nombreux moments de flottements entre les difficultés de communication entre Will et sa femme et ses hésitations interminables lorsque l’Organisation lui demande de tuer un homme…

À cela s’ajoute des petits suspenses ratés qui font davantage rigoler que stresser : suspense aux distributeurs de friandises lorsque Will Gerrard doit prendre deux barres chocolatées s’il accepte que le violeur de sa femme soit assassiné, suspense à une boîte aux lettres lorsqu’il doit poster un courrier… Un peu ridicule.


On apprécie quand même le retour à l’affiche de Guy Pearce vu dans l’excellent Memento de Christopher Nolan. Il incarne le chef de l’Organisation, homme énigmatique et redoutable qui tient la dragée haute à Nicolas Cage, leur face à face est sympathique à voir.


Sans être transcendant, ce film est un bon divertissement qui redonne quelques couleurs à la carrière de Nicolas Cage : probablement son meilleur rôle depuis (très) longtemps.


La note d’Etats Critiques : 6/10

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