Hier matin une journée des auteur(es) réalisateur(trices) en Nouvelle-Aquitaine a eu lieu à la MECA (le nouveau Pole Régional de la Culture et de l’Economie Créative), située quai de Paludate à Bordeaux.

Cet événement destiné au professionnels et professionnelles du cinéma était organisé par la NAAIS (l’association des auteurs de l’image et son en Aquitaine), L’Agence Livre Cinéma & Audiovisuel en Nouvelle-Aquitaine (ALCA), le Pôle Emploi Culture Spectacle et l’AFDAS (l’opérateur de compétences (OPCO) des secteurs de la culture, des industries créatives, des médias, de la communication etc…).
Au cours d’une table ronde, qui s’est déroulée toute la matinée, l’auteure et réalisatrice de fiction et documentaire Léa Forest, ainsi que son collègue de profession Geoffrey Lachassagne, ont partagé avec l’auditoire leur parcours et leur vécu au cours d’échanges très instructifs pour ceux et celles qui souhaitent écrire et réaliser leur film.
Ils ont évoqué les difficultés (on est souvent très seuls au début), l’importance de solliciter des aides à l’écriture (pour avoir un premier soutien financier et travailler plus sereinement) et aussi l’utilité de partager son expérience avec d’autres (via des résidences d’artistes comme le C.L.O.S. dont on a déjà parlé).
Leurs cheminements très différents sont la preuve qu’il n’y a pas une seule façon d’entrer dans le monde du cinéma.
Mais, bien que passionnant, c’est un univers très difficile et précaire : il faut souvent cumuler les emplois pour réussir à joindre les deux bouts…
Heureusement, les institutions comme l’ALCA, ou une structure comme la NAAIS (l’association des auteurs de l’image et son en Aquitaine), sont là pour aider et accompagner les créateurs et créatrices, comme l’ont expliqué leurs représentantes Mathilde Mazeaud (coordinatrice de l’association NAAIS) et Noémie Benayoun (chargée de mission création, production et diffusion cinéma et audiovisuel à l’ALCA Aquitaine).
Enfin, l’importance de la « partie administrative » du métier a été soulignée, notamment le fait de ne pas cumuler n’importe comment le statut d’intermittent et d’auto-entrepreneur.