Cet article n’est pas sponsorisé.
À moins que vous n’ayez pris villégiature sur la planète Pandora depuis 2009, vous n’êtes pas sans savoir qu’Avatar est de retour dans les salles, en prévision de la sortie en salles du deuxième volet qui atterrira en France, le 14 décembre prochain !
Cette nouvelle sortie est moins anodine qu’il n’y paraît, moins anodine en tout cas que les retours en salles des autres films cultes de James Cameron.
En effet, il ne s’agit pas de simplement de se « replonger » dans l’univers chatoyant et bluffant imaginé par le visionnaire cinéaste canadien, mais de le (re)découvrir tel qu’il l’a pensé, il y a des dizaines d’années (avant même de réaliser Titanic (1997)) !
Pourquoi ?
Tout simplement parce qu’aujourd’hui, la technologie pour le faire, existe !
Cependant, avant de revenir plus en détails sur la projection que j’ai eu la chance de vivre ce week-end au cinéma Mégarama de Bordeaux, il convient de définir précisément de quelles technologies il s’agit…
Tout d’abord, qu’est-ce que la 4k ?
Ce terme désigne la résolution de l’écran, qui est quatre fois supérieure à la haute définition standard.
Ainsi, la haute définition dite « classique » est constituée 1 080 pixels à la verticale et de 1 920 pixels à l’horizontale de l’écran pour un nombre total de 2 073 600 pixels.
En comparaison, la 4k offre donc 3 840 pixels horizontaux (près de 4000, d’où son nom de 4k, le k étant l’abréviation anglo-saxonne de 1000) et 2 160 pixels verticaux, ce qui donne un total d’environ 8,3 millions de pixels ! Or, plus les pixels sont nombreux, plus l’image est précise !
Définissons ensemble maintenant le terme HFR.
C’est l’abréviation de « high frame rate » que l’on pourrait traduire par « haute fréquence d’image ».
Cette technologie projette deux fois plus d’images à la seconde que la norme utilisée au cinéma depuis l’apparition du parlant (48 images/secondes au lieu des 24 traditionnelles).
De plus, la technologie HFR est enrichie par le Dolby Vision qui offre une luminosité améliorée, des couleurs vives plus intenses, et des noirs plus profonds.
Avec tout cela, j’en oublie presque l’essentiel, le projecteur, doté d’un Laser, cela permet d’annihiler quasiment tout effet d’assombrissement lié au port des lunettes 3D.
Enfin, après l’image, il est temps d’évoquer le son, le Dolby Atmos.
C’est une technologie développée par l’entreprise américaine Dolby qui spatialise véritablement le son dans la salle, le spectateur est littéralement enveloppé par l’ambiance sonore du film !
Alors…
Une fois que toutes ces innovations techniques sont couplées, qu’est-ce cela donne pour la projection d’Avatar ?

C’est juste… ébouriffant !
Et ce, dès les premiers plans !
La goutte d’eau que Jake Sully (Sam Worthington) observe dans son caisson d’hibernation paraît palpable !
La profondeur de champ est impressionnante : tout paraît gigantesque (le vaisseau qui amène Jake Sully sur Pandora, la nature même, présente sur la planète, est plus belle et plus foisonnante !).
Le rendu des couleurs et surtout de la lumière est incroyable ! Là, où la 3D d’autrefois, pouvait laisser pas mal de zones d’ombre, rendant beaucoup de plans bien trop sombres, la nouvelle 3D 4k offre des séquences parfaitement éclairées grâce au dolby vision !
Je pense en particulier aux scènes prenant place au quartier général de l’armée, on voit les militaire utiliser des écrans 3D, ce qui fait que l’on a de la 3D… dans la 3D !
Je me suis surpris à être tenté de tendre le bras pour toucher les branches lors des séquences plus intimistes dans lesquelles Neytiri (Zoe Saldana) et Jake Sully marchent dans les arbres !
J’ai été aussi marqué par le moment où Jake Sully se retrouve à devoir affronter la jungle hostile de Pandora en pleine nuit… on entend tout autour de nous, les jappements menaçants des étranges chiens qui observent et entourent l’intrus…
La séquence, plutôt classique dans dans conditions de projection traditionnelles, prend une toute autre dimension de cette version !
Le dernier élément qui m’a bluffé lors du visionnage, c’est la fluidité des mouvements et la sensation de vitesse accrue lorsque des personnages bougent vite ! Il n’y a plus de flou ! L’image reste nette ! C’est du jamais vu !
Ce retour en salles d’Avatar n’est donc pas seulement une opération marketing pour remettre les Na’vi (le peuple de Pandora) dans nos esprits, mais aussi une expérience inédite inoubliable !
Inoubliable, mais pas parfaite malgré tout.
En effet, l’incroyable fluidité des séquences peut perturber et générer de légers maux de tête à la longue, en fin de séance (ce fut mon cas).
J’ai également noté quelques éléments mal gérés au premier plan qui apparaissent un peu flous, alors que ce même flou a disparu de séquences plus complexes.
L’excellent PP Garcia, journaliste spécialisé dans les nouvelles technologies, détaille bien ces petits bémols dans sa vidéo dédiée au film (lien en fin d’article).
Cependant, que ces petits inconvénients ne vous dissuadent pas de retourner sur Pandora dans ces conditions optimales pour vivre un moment unique que seul la salle de cinéma peut encore offrir !
Une dernière chose : restez bien jusqu’à la fin du film, il y a une petite surprise…
Mise à jour du 26 décembre 2022 : Critique d’Avatar 2 avec spoilers !!
Pour aller plus loin
La vidéo du journaliste PP Garcia qui débriefe l’avant-première cette nouvelle version du film !
sources :
image d’en-tête : 4kfilme.de
Sites de fabricants
Qu’est-ce qu’une TV 4k ?, samsung.fr (lien)
Qu’est-ce que la résolution 4k ?, lenovo.fr (lien)
Dolby Cinéma : une expérience sonore et visuelle unique, dolby.com (lien)
article de presse traduit automatique puis retravaillé par un traducteur professionnel.
Chris Hall, Qu’est-ce que le HDR ? Pourquoi la HDR améliorera votre visionnement de films, pocket-lint.com (lien)
Chaîne YouTube
2 minutes pour comprendre la Dolby Vision, Dolby/YouTube (lien)
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