« Mon héroïne » ou l’importance de poursuivre ses rêves…

Alors qu’Avatar 2 débarque en force dans les salles, on ne va repartir tout de suite pour Pandora mais plutôt pour Rouen et New York et suivre les aventures de Chloé Jouannet (photo) dans Mon héroïne de Noémie Lefort, la sortie française choisie par les abonné(e)s cette semaine sur Instagram (abonnez-vous pour participer au prochain vote !) !

En découvrant la bande-annonce, on s’attend à une énième comédie à la française avec l’option dispute mère-fille dans le très cinématographique décor new yorkais, histoire d’apporter un semblant d’exotisme et de nouveauté, en arrière plan…

Les a priori négatifs sont bien là, à l’extinction des lumières dans la salle…

Cependant, dès les premiers plans à la grue et en drone sur la cathédrale de Rouen, il se passe quelque chose : on ressent immédiatement tout le soin que la cinéaste Noémie Lefort a apporté à sa réalisation, elle ne se contente pas de filmer simplement son histoire mais lui donne une « vraie dimension cinéma », aux antipodes de (trop) nombreuses productions hexagonales actuelles…

Par exemple, le générique du début, construit autour de photos et de petites animations résume très joliment l’enfance de la jeune Alex Troffel, avant qu’on la retrouve à l’âge adulte.

Une autre séquence montre la jeune femme avec un ordinateur portable, tournant autour d’elle pour montrer la monotonie dans laquelle le personnage est enfermé, loin de ses rêves de cinéma…

Ces jolies trouvailles font que l’on se surprend à se laisser emporter par ce récit au postulat de départ pourtant improbable : après un concours de circonstances malheureux, Alex Troffel ne peut intégrer une prestigieuse école de cinéma new yorkaise mais elle décide de se rendre quand même dans la Grosse Pomme, pour remettre son scénario en mains propres à son idole de toujours… Julia Roberts !

Les personnages sont attachants et bien campés : Chloé Jouannet déborde d’énergie et de passion, Pascale Arbillot est parfaite en mère bien trop protectrice, mais c’est surtout Louise Coldefy qui se démarque en tante excentrique qui amène le petite touche de folie qui va de paire avec le projet fou de sa nièce.

Louise Coldefy

Au delà de la drôlerie de l’ensemble qui fonctionne, Noémie Lefort parvient à ajouter également soupçon de suspense qui continue d’accrocher le spectateur jusqu’à la fin. En effet, on est bien curieux de savoir comment tout cela va se terminer…

L’envie de réussir et la passion même chevillée au corps lui permettront-elles d’atteindre son rêve ?

L’enthousiasme de la jeune Alex est communicatif, on a envie qu’elle y arrive, son parcours résonne aussi en chacun de nous, on réalise soudain, en observant son exemple, que la vie est bien plus excitante et satisfaisante quand on tente de réaliser ses rêves

Son voyage américain devient un voyage initiatique qui l’amènera à une conclusion touchante et inattendue…

À l’image de son héroïne, Noémie Lefort signe la belle réussite inattendue de la semaine !

sources :

photos : © Universal Pictures

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